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Le Plessis-Trévise

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Le Plessis-Trévise
Le Plessis-Trévise
L'Hôtel-de-Ville
Blason de Le Plessis-Trévise
Blason
Le Plessis-Trévise
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Créteil
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand Paris Sud Est Avenir
Maire
Mandat
Didier Dousset
2020-2026
Code postal 94420
Code commune 94059
Démographie
Gentilé Plesséens
Population
municipale
20 218 hab. (2021 en évolution de +0,58 % par rapport à 2015)
Densité 4 680 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 40″ nord, 2° 34′ 18″ est
Altitude Min. 88 m
Max. 111 m
Superficie 4,32 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Villiers-sur-Marne
Législatives 4e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
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Le Plessis-Trévise
Liens
Site web https://www.leplessistrevise.fr/

Le Plessis-Trévise est une commune française située dans le département du Val-de-Marne, en région Île-de-France.

De peuplement récent, elle a une existence administrative depuis 1899 et s'est urbanisée surtout à partir des années 1950.

Ses habitants sont appelés les Plesséens.

Géographie

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Localisation

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Localisation du Plessis-Trévise dans le Val-de-Marne

Située à 18 km à l'est de Paris, Le Plessis-Trévise est la plus jeune commune du Val-de-Marne.

Le Plessis-Trévise est située au carrefour entre la Seine-et-Marne avec la commune de Pontault-Combault, la Seine-Saint-Denis avec la commune de Noisy-le-Grand et le Val-de-Marne avec les communes de Champigny-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne, La Queue-en-Brie et Villiers-sur-Marne.

La place du marché en 2017.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Noisy-le-Grand, La Queue-en-Brie, Pontault-Combault, Champigny-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne et Villiers-sur-Marne.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 678 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Neuilly-sur-Marne à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 721,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité

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Une partie du Bois Saint-Martin se trouve au Plessis-Trévise.

Le centre-ville, en 2009.

Le Plessis-Trévise est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[10] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 8 442, alors qu'il était de 8 124 en 2013 et de 7 685 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 98,2 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 1,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 32 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 67,7 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Plessis-Trévise en 2018 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,7 %) inférieure à celle du département (1,8 %) et à à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 56,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (62,8 % en 2013), contre 45 % pour le Val-de-Marne et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement au Le Plessis-Trévise en 2018.
Typologie Le Plessis-Trévise[I 1] Val-de-Marne[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 98,2 92,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,7 1,8 9,7
Logements vacants (en %) 1,1 5,7 8,2

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Au nord, la commune est accessible par l'autoroute A4, en empruntant l'accès Noisy-le-Grand/ Villiers-sur-Marne. Au sud, elle est accessible par la N4 en empruntant la direction "Le Plessis-Trévise" au niveau du centre commercial Pince-Vent d'Ormesson. À l'est, la commune est accessible via la francilienne N104 en empruntant la sortie "Pontault-Combault gare"[15].

Transports en commun

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gare de Villiers-sur-Marne - Le Plessis-Trévise, sur le RER E, vue depuis la rue du Chemin de fer, à Villiers-sur-Marne.

Le réseau de transports en commun plesséen repose sur les lignes de bus suivantes :

Le vieux mot « plessis » désignait jadis des branchages entrecroisés protégeant un domaine. Quant au mot « Trévise », il fait référence à la ville d'Italie (Vénétie) : le maréchal Mortier fut nommé duc de Trévise et gouverneur de Silésie par Napoléon Ier, en 1808, après la bataille de Friedland[16]. En 1812, le maréchal Mortier, devenu immensément riche, s'était installé au château de La Lande, situé sur la commune dont il deviendra le maire. Il est tué en 1835, boulevard du Temple, victime de la « machine infernale » de Fieschi qui visait le cortège de Louis-Philippe. Inhumé aux Invalides, son cœur est enterré au cimetière du Père-Lachaise.

Temps modernes

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À l'origine, le hameau est constitué de deux domaines séparés : Le Plessis-Saint-Antoine et le Plessis La Lande. En 1776, le prince de Conti réunit les domaines ébauchant ainsi le territoire de ce qui deviendra le Plessis-Trévise, alors partagé entre les communes de Villiers-sur-Marne, La Queue-en-Brie et Chennevières-sur-Marne[16].

Époque contemporaine

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Vers le milieu du XIXe siècle, l'actuel territoire de la commune du Plessis-Trévise est presque entièrement boisé et à peine une cinquantaine de personnes y vivent de façon permanente[17].

En 1857, après la mort de la duchesse de Trévise, ses héritiers confient à Jean Augustin Ardouin la tâche de morceler le domaine et d'en faire des lotissements. Cette décision a pour conséquence le début du morcellement des anciens grands domaines boisés[18]. Le château de la Lande et son parc sont achetés par Gustave Roger. Dans les anciennes dépendances du château, un institut hydrothérapique est fondé par le docteur Louis Fleury[16]. Le lotissement d'une partie des terres du château amène une nouvelle population à s'y installer. Dans un premier temps, une population parisienne en quête d'espaces verts contribue à l'accroissement rapide de la ville, souvent par la construction de villas spacieuses. L'artisanat et le petit commerce s'y implante, ainsi que plusieurs fermes. Le chemin de fer y parvient et amène l'ouverture d'auberges et de guinguettes[16]. En quarante ans, plus de 200 maisons sont construites sur le territoire de l'actuelle commune et la population passe de 50 habitants en 1857 à environ 950 habitants en 1899[18].

Un syndicat des propriétaires du Parc du Plessis-Trévise porte des revendications d'indépendance administrative de la communauté en croissance rapide, ce qui conduit, après une trentaine d'années de démarches, à la création d'une commune à part entière par la loi du [16]. Un odonyme local (« Esplanade du 7-Juillet-1899 ») rappelle cet événement. L'église Saint-Jean-Baptiste du Plessis-Trévise est construite peu de temps avant la proclamation de la nouvelle commune[18]. La création de la nouvelle commune entraîne l'édification d'équipements publics propres, dont la mairie et une école[18].

Ce n'est cependant qu'à partir des années 1950 que la nouvelle commune commence réellement à s'urbaniser et à augmenter sa population, notamment après le fameux appel de l'hiver 1954 de l'Abbé Pierre alarmant sur les conditions des plus démunis au sein d'un hiver particulièrement rigoureux, faisant de nombreuses victimes en raison du froid. Sous la férule de l'architecte Pierre Dufau[16], la première cité d'urgence va être créée.

Ainsi, dès le 19 février 1954, la société HLM Emmaüs est créée. La construction de maisons d'urgence commence sur le terrain de la "Villa Sans-Gêne", avenue Lefèvre, terrain acheté à crédit avec la garantie du salaire de député de l'Abbé Pierre. 48 petites maisons " les Épis "sont construites et inaugurées le 30 avril. Puis, un centre d'hébergement de 250 logements " Les Toits". L'ensemble s’appellera "Cité de la joie". Elle sera inaugurée le 15 novembre 1954[19].

Une communauté Emmaüs, la première à accueillir des femmes, et plusieurs logements gérés par Emmaüs Habitat sont situés sur la commune du Plessis-Trévise.

Un grand nombre de lotissements pavillonnaires se construisent dans les années 1970[16]. À partir de 1984, la ville se dote d'un cœur et voit sa population atteindre sa maturité, autour de 20 000 Plesséens aujourd'hui[16].

Politique et administration

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Véhicule de nettoyage de la ville du Plessis-Trévise en 2017.

Rattachements administratifs et électoraux

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Antérieurement à la loi du [20], la commune, créée en 1899 par détachement de celles de Chennevières-sur-Marne, La Queue-en-Brie et Villiers-sur-Marne faisait partie du département de Seine-et-Oise[21].

La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et, à sa création, à son arrondissement de Nogent-sur-Marne[21] après un transfert administratif effectif au . Le , la commune intègre l'arrondissement de Créteil[I 5]

Elle faisait partie depuis sa création à 1964 du canton de Boissy-Saint-Léger, année où elle intègre le canton de Chennevières-sur-Marne. Elle est rattachée en 1976 au canton de Villiers-sur-Marne[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de deux à trois communes.

Intercommunalité

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La commune faisait partie de la communauté d'agglomération du Haut Val-de-Marne, créée en 2001.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[22].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris Sud Est Avenir, qui succède notamment à la communauté d'agglomération du Haut Val-de-Marne.

Tendances politiques et résultats

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Le maire de la commune était depuis Jean-Jacques Jégou, ancien député et sénateur MoDem, réélu en 2008 au premier tour avec 53,89 % des voix[réf. nécessaire].

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Val-de-Marne, la liste MoDem-UMP-UDI menée par Didier Dousset — soutenu par le maire sortant Jean-Jacques Jégou qui ne se représentait pas[23] — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 103 voix (61,71 %, 28 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par[24] :
- Maxime Chevallier (FN, 1 079 voix, 16,23 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- François Gerard (DVG, 850 voix, 12,78 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Nathalie Lemaire (FG, 617 voix, 9,28 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 43,08 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne, la liste MoDem-LREM-MR menée par Didier Dousset obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 508 voix (60,84 %, 29 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant très largement celles menées respectivement par[25] :
- Sabine Patoux (MoDem diss.-LR, 747 voix, 18,12 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Mirabelle Lemaire (LFI-PS, 559 voix, 13,56 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Alain Philippet (RN, 308 voix, 7,47 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,47 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[26],[27]
Période Identité Étiquette Qualité
1899 1902 Gustave Dupont[28],[29]   Ingénieur et constructeur automobile, propriétaire
Premier maire de la commune
1902 1917 Jules Nivette   Teinturier en plumes
1917 1919 Jules Alinot   Maire intérimaire
1919 mai 1925 Joseph Belin   Industriel
mai 1925 novembre 1941 Georges Foureau[30] PRRRS Industriel en chemiserie et ancien athlète, résistant
Révoqué par le gouvernement de Vichy
1941 1945 Charles Coudert   Expert automobile, ancien commerçant
Nommé président de la délégation spéciale
1945 1947 Lucien Renault   Technicien en électricité
Président du Comité local de libération
1947 1953 Gaston Simonnet   Agent municipal
1953 1954 Désiré Serrant   Entrepreneur en maçonnerie
1954 1967 Pierre Boyer   Industriel en métallurgie navale
1967 mars 1971 René Ledent SE Aviculteur
mars 1971 mars 1983 Georges Roussillon[31] DVG Instituteur retraité, ancien adjoint
mars 1983 mars 2014[32] Jean-Jacques Jégou MoDem Chef d'entreprise de PME
Conseiller général de Villiers-sur-Marne (1982 → 1988)
Député du Val-de-Marne (1986 → 2002)
Sénateur du Val-de-Marne[33] (2004 → 2011)
Président de la CA du Haut Val-de-Marne (2014 → 2015)
mars 2014 En cours
(au 14 février 2020[34])
Didier Dousset MoDem Collaborateur d'élus
Conseiller général de Villiers-sur-Marne (2003[35] → 2008)
Président du Modem 94 (en 2014[36] et 2020)

Distinctions et labels

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Le Plessis-Trévise a été distinguée entre autres de deux fleurs au concours des villes et villages fleuris en 2006[37] et de trois fleurs en 2015[38] ou 2017[39].

Le Plessis-Trévise est jumelée[40] avec les villes de :
La ville de Burladingen en Allemagne
La ville d'Ourém au Portugal
La ville de Wagrowiec en Pologne

Équipements et services publics

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Enseignement

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Le Plessis Trévise dispose du collège Albert-Camus, qui se situe non loin de l'espace sportif Philippe-de-Dieuleveult.

Le Plessis-Trévise ne possède pas de lycée, le lycée de secteur est le lycée Samuel Champlain situé à Chennevières sur Marne.

Le Plessis Trévise dispose de cinq écoles élémentaires (l'école Jean-Monnet, Jean-Moulin, Marbeau, Val-Roger et l'école Marie-Louise-et-Marcel-Salmon.)

Et dispose également de cinq écoles maternelles (l'école Charcot, Olympe-de-Gouges, Saint-Exupéry, La Maréchale, Val-Roger)

Bibliothèques

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Médiathèque Jacques Duhamel, au Plessis-Trévise.

La médiathèque Jacques Duhamel se trouve en face de la place du marché, sur l'esplanade du , près de l'avenue Ardouin. Elle a été inaugurée en 1999[41]. Depuis fin 2016, elle est gérée par l'établissement public territorial Grand Paris Sud Est Avenir (GPSEA), qui regroupe seize communes du Val-de-Marne[42].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1901. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 20 218 habitants[Note 4], en évolution de +0,58 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9218358681 1891 4691 6361 3911 3382 426
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5 1808 39212 99113 56514 58316 65617 71019 09520 279
2021 - - - - - - - -
20 218--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Chaque année se déroule au début du mois de décembre le salon "Arts et Délices", marché de Noël, organisé par le Club de jumelage Robert-Schuman[réf. nécessaire].

Sports et loisirs

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L'espace Arlette-et-Jacques-Carlier, l'un des bâtiments du centre sportif Louison-Bobet.

Le Plessis-Trévise possède plusieurs complexes sportifs. Le plus vaste est le complexe Philippe-de-Dieuleveult, composé d'une salle de handball, de gymnastique, de judo, d'escrime, de danse, de badminton, de tennis de table et une piscine. Le Plessis-Trévise possède également le centre sportif Louison-Bobet, un espace sportif comprenant principalement un stade d'athlétisme, qui se trouve à proximité de l'espace Philippe-de-Dieuleveult.

Le Plessis-Trévise dispose d'une équipe de handball masculine (EPHB) qui joue actuellement[Quand ?] en Nationale 2 .

En 2010, la commune du Plessis-Trévise a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[45].

L'église Saint Jean Baptiste en 2017.

Les fidèles catholiques du Plessis-Trévise disposent de l'église Saint-Jean-Baptiste, une église paroissiale chrétienne construite en 1881[46].

Culture locale et patrimoine

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La mairie du Plessis-Trévise en 2017.

Lieux et monuments

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Le château des Tourelles en 2022.

La mairie actuelle du Plessis-Trévise se trouve dans un bâtiment construit dans les années 1930[47]. Elle a été rénovée et agrandie en 2008.

Le Plessis-Trévise compte également deux châteaux : le château d'Emmaüs et le château des Tourelles.

Le château des Tourelles est une maison bourgeoise construite au cours du XIXe siècle par Arsène Ozanne. Le bâtiment adopte un style néogothique alors à la mode, et comporte deux tourelles en poivrière auxquelles il doit son nom. Le domaine est racheté par la ville du Plessis-Trévise en 1989 et rénové pour devenir un lieu d'exposition permanente ; il abrite également des ateliers d'artistes[48].

Un château plus ancien, le château de La Lande, est très endommagé durant la guerre de 1870. Démantelé par ses propriétaires en 1942, il est démoli en 1943. Il en reste la grille d'entrée en fer forgé, portant les initiales de l'ancienne propriétaire Adelina Concha, encore visible sur l'avenue Jean-Claude Delubac[49].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique, logotype et devise

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Blason de Le Plessis-Trévise Blason
D’azur à la haie circulaire d’or, au chef cousu de gueules semé d’étoiles aussi d’or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Le Plessis-Trévise et Neuilly-sur-Marne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Neuilly-sur-M. » (commune de Neuilly-sur-Marne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Neuilly-sur-M. » (commune de Neuilly-sur-Marne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duParis », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. Page "Accès et transports" sur le site de la mairie du Plessis-Trévise. Page consultée le 12 octobre 2017.
  16. a b c d e f g et h Page "En bref" sur le site de la commune du Plessis-Trévise. Page consultée le 12 octobre 2017.
  17. Page d'accueil du site "Mémoire du Plessis-Trévise" maintenu par la Société historique du Plessis-Trévise. Page consultée le 12 octobre 2017.
  18. a b c et d Page "Mémoire des lieux" sur le site Mémoire du Plessis-Trévise. Page consultée le 12 octobre 2017.
  19. Plessis Mag N°158 février 2024, société historique du Plessis
  20. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  21. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  23. Fanny Delporte, « Municipales au Plessis-Trévise : Jean-Jacques Jégou (MoDem) a préparé sa succession », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après cinq mandats, soit trente-et-un ans à la tête de la mairie, Jean-Jacques Jégou (MoDem), ne se représentera pas. Il figure néanmoins en bonne place sur une liste. Celle de Didier Dousset (MoDem), « à ses côtés depuis 1983 », et chef de son cabinet depuis plus de vingt ans ».
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  29. Gustave DUPONT (1863 - 1937), sur le site Mémoire du Plessis-Trévise.
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  32. Fanny Delporte, « Municipales au Plessis-Trévise : Jean-Jacques Jégou (MoDem) a préparé sa succession », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après cinq mandats, soit trente-et-un ans à la tête de la mairie, Jean-Jacques Jégou (MoDem), ne se représentera pas. Il figure néanmoins en bonne place sur une liste. Celle de Didier Dousset (MoDem), « à ses côtés depuis 1983 », et chef de son cabinet depuis plus de vingt ans ».
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  34. Marion Kremp, « Municipales : un duel 100% MoDem au Plessis-Trévise : Le patron du MoDem 94 et maire du Plessis-Trévise Didier Dousset bataillera contre son ex-colistière et conseillère départementale Sabine Patoux, MoDem elle aussi. », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La candidate Front de gauche en 2014 Nathalie Lemaire pourrait elle aussi se décider à entrer dans la campagne. Tandis que le rassemblement national, arrivé en deuxième position au premier tour en 2014 reste silencieux ».
  35. Hélène Bréault, « L'UDF Didier Dousset élu conseiller général », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il occupera le fauteuil laissé vacant par Jacques-Alain Bénisti, député-maire UMP de Villiers-sur-Marne démissionnaire pour cause de cumul des mandats ».
  36. C. Dubois, « Didier Dousset prend la présidence du Modem Val de Marne », sur 94.citoyens.com, (consulté le ) : « L’élu succède à cette fonction à Jean-Jacques Jégou, après lui avoir succédé il y a quelques mois à la mairie du Plessis tandis que l’ancien sénateur a pris la présidence de la Communauté d’agglomération du Haut Val-de-Marne. ».
  37. Johan Thienard, « Le concours des villes et villages fleuris, un outil à l'appui du fleurissement des services espaces verts municipaux : A l'exemple des communes de plus de 10.000 habitants de l'Ouest de la Seine-et-Marne » [PDF], Mémoire de recherche, Ecole polytechnique de l’Université de Tours (consulté le ).
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